prog DIRE 2020 en poésie






Photo Novella de Giorgi


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Les mangeurs d’aurore - Michèle Bouhet

Tu ne savais pas que l’enfer
n’avait pas vomi tous ses damné.e.s dans les camps
plus de salive dans la bouche
lèvres qui se déchirent,
langue devenue morceau de bois
dernier souffle de tes camarades, véritables sacs d’os
humiliation suprême de l’humain par l’humain
pourquoi

tu traverses
tu résistes sans trop savoir comment
échappée d’un poème d’entre vos dents noires
te voilà revenue d’entre les morts,
à la face de tes semblables qui ne te voient pas
quand l’intime s’éprouve
un jour nouveau s’éveille des obscures clartés
visions surgissantes des mangeurs d’aurore
à la table de l’humanité

avec pour viatique
le cri du silence des voix disparues
la puissance de vie qui t’habite
l’audace de la parole que tu oses

et les mots de Charlotte Delbo

je vous en supplie, faites quelque chose
apprenez un pas, une danse
quelque chose qui vous justifie
qui vous donne le droit d’être habillés de votre peau de poil
apprenez à marcher et à rire
parce que ce serait trop bête à la fin
que tant soient morts et que vous viviez sans rien faire de votre vie

Bernadète Bidaude



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Photo Pôm Bouvier-b
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Darline Gilles - Danser jusqu’à saigner le ciel-

Danser jusqu’à saigner le ciel
en pressant l’âme et les gestes,
le corps vibre comme la corde de l’arc
sous la flèche des mots inaccomplis
tu parles pour franchir le col de l’interdit
où dérive l’esprit d’une nuit d’encre

sexe verrouillé par le sort
sortilège levé par le viol
tu gravis la colline de tes peurs
tu marches sur une voie étroite
entre murailles et précipices

oscillations soudaines
l’espoir frappe au carreau de la nuit
ton rêve tient tête

la lune en veilleuse
ta bouche coquillage se pare
des forces de l’enfance
et s’élève comme fumée au ciel
pour tracer l’axe tremblant du cœur
et tu danses

briser les encerclements
danser jusqu’à saigner le ciel
en pressant l’âme et les gestes

goutte à goutte de l’alambic de pure folie
une poésie coule

Bernadète Bidaude


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Najoua Darwiche - Celle qui ne savait plus rêver

Velours bleu noir le pan de nuit se lève
le fil de la mémoire endormie se révèle
chrysalide tremblante tu émerges

tu émerges de tes nuits de chasseuse de plaisir
où ta meute toutes danses et gueules en avant
glisse jusqu’à la chute un matin de brume

des miettes de l’enfance restent collées à tes lèvres
quelque chose de toi est tombé dans l’herbe
comme peau de serpent dans les pierres après la mue
à ton oreille un bourdonnement d’abeilles
des mots dans ta bouche
jaillissent recouverts de peine de miel
et de mille et une nuits

et te voilà en quête des mots de passe
cette façon de dire quelque chose d’autre est possible
toi qui ne savait plus rêver
à voix haute tu arpentes
des territoires imaginaires
à ton cou un collier de perles du Liban
à ton oreille un coquillage
d’où s’échappe des histoires sans âge
et un rire

en porte-bonheur

Bernadète Bidaude




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Hélène Palardy - Ô Janis !

Port-Arthur Texas
Ô Janis ! Te voilà !

pulsation accordée au rythme de ta douleur et de ta joie
boa rose et colifichets tape-à-l'œil
fureur du sang
soleil noir bondissant
ça cogne dans ta tête !

tu dévores la suffocante lumière
un nuage sort de ta bouche
ta voix noire de blanche
vive jubilante intense

cogne trop fort l’angoisse
les soirs d’effluves acides
vulnérable, tu montes et tu descends comme la température
souffle arraché
tu météores les racines de ta langue
tranchée au rock de ta joie

tu flower power, tu flambeuse fameuse on the stage
ange de l’être tu répares l’espace
les soirs de blues

l’héroïne imprime sur ta rétine
tes amours bi

et je t’imagine comète revenue du royaume des morts
goutte d’eau qui met le feu à la plaine
légende vivante ta voix noire de blanche
me serre, ma sœur libre
Ô Pearl, Ô Janis
Ô Hélène !

Bernadète Bidaude



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Grande Soirée Révolte et traditions – 
Myriam Pellicane- Anne Deval- Cécile Delhommeau- Aline Hemagi Fernande – Annukka Nyyssönen- Darline Gilles-



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Photo Pôm Bouvier-b
 


Nous ne comptons pas
le plus clair de nos heures passées
à ouvrir le coffre à merveilles
des traditions à interroger le ventre secret de nos révoltes.

Et pour un rien
tant de remous de stupeur d’effondrement de colère de jubilation
pour rejoindre les sources
désembroussailler les racines
identifier les renversements.

Nos mains liées et offertes
alors que reviennent les énigmes
nous refusons de ne rien comprendre
quand la peur pose son caillou dans le ventre.

Images modernes et primitives
entre limbes révélatrices et inquiétudes en archipels
entre les silences et les mots, les oui et les non
en valses subtiles et radicales
le feu Sistas nous révèle à nous-mêmes.

Nous ne sommes pas vieilles, disent les traditions
Nous ne sommes pas jeunes crient les révoltes
mais toutes sans âge.
Nous sommes
mouvement,
renouvellement,
oscillations des mémoires,
reliées par des points visibles et invisibles.
Nous sommes l'ovation debout à la fin de l’histoire
en écho à la grâce de l’indicible
et du grand dérangement de nos certitudes.

Bernadète Bidaude


Photo Pôm Bouvier b



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Ummée Shah - Kali la noire

Âme double ce qui est en toi te dépasse
va et vient entre le corps et l’âme
tu trouves la posture impossible.

Entre tes cuisses, le sang coule.
tu tangues entre colère et vengeance
Tu t’arc-boutes, tu résistes, tu te tiens à la pointe du présent
vertèbre après vertèbre, entre profane et sacré
tu déroules le tapis du mythe.

Féminin sacré, bafoué
objet de vénération et de désir
Kali la noire, déesse et prostituée
éclabousse tes lieux hybrides

Tu parles pour retrouver le fil de ta vie
tu déshabilles l’histoire
pour oser te dire à toi-même :
mon visage cherche mon visage perdu

Bernadète Bidaude

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Laurence Loutre Barbier – Les Habitantes -

Un trou dans le grillage – poésie et expo photos-

Photo Novella de Giorgi
 
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Amélie Armao - Juste une trace

Frottements discrets sur les dalles
zone frontière, zone de passage
les lavoirs soupirent.

Mais si vous tendez l’oreille
d’autres murmures, d’autres bruits
 d’autres souffles vous parviennent
de bois, de pierre, de terre et d’eau.

Un gros bloc de savon se fendille
les récits d’un temps de patience
se déversent entre les draps brodés
menue fierté des mains rougies par l’ouvrage quotidien.
D’anciennes langues flottent
secrets chuchotés à la source
où barbotent des langes d’enfance ensilencée
qui trouent les bavardages
d’une empreinte ineffable.

D’autres histoires flottent sur l’eau,
la dame blanche s’invite entre les rires de vies furtives.
Légendes sous les battoirs d’un savoir populaire
essorées dans le linge devenu linceul
d’où s’échappe une complainte sans âge.

Juste une trace

Bernadète Bidaude


Photo Novella De Giorgi

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Catherine Perlioz - Animale

Grogne, grogne, grogne
mords mords mords

il y a quelque chose d’étrange
aucune musique ne protège de pareilles morsures
gueule rieuse, tu cavales
gueule retroussée, crocs assoiffés tu bondis
les cheveux ruisselants, la bouche contractée,
l’âme animale se repait
salive mousse rosie au coin du mufle
entre chienne et louve
les souvenirs d’affûts dans les bois mauves t’agitent

qui mange qui ?
miroir ou se dédouble les regards
le beau de l’endroit le laid de l’envers
le laid de l’endroit le beau de l’envers
chair striée de lunes de nacre
âmes animales

le conte émerge comme un essaim d’abeilles
entendez-vous cette horde moirée
ce rire profond ces sabots ensauvagés ?
entendez-vous cette fronde chevauchée
à cru
de la marche du monde ?

Bernadète Bidaude









MARDI 10 MARS
Salle de réception 17H00 OUVERTURE !
Les SISTAS se présentent.
18H00
Bernadète Bidaude : POÉSIE

Michèle Bouhet : « LES MANGEURS D’AURORE » Cie de la Trace.
Les mangeurs d’aurore est un spectacle créé à partir du témoignage de Renée Sarrelabout, déportée en camp de concentration à l’âge de 21 ans en 1943. Il ne s’agit pas ici de devoir de mémoire mais plutôt de s’inscrire dans une histoire humaine, tragiquement humaine.
Ce spectacle oscille entre la puissance de la vie de son héroïne et la barbarie du régime nazi ; il porte aussi le cri du silence des voix disparues.
Un duo avec Antoine Compagnon (musique, chant, poésie) et mise en vie scénique par Jean-Louis Compagnon, exceptionnellement présenté en solo par Michèle Bouhet dans le cadre de l’évènement SISTAS au Château d’Oléron. 
 
 

REPAS 21H
Théâtre de la Citadelle
Bernadète Bidaude : POÉSIE 


Darline Gilles : « DANSER JUSQU’À SAIGNER LE CIEL »
Ada veut devenir danseuse. Son père désapprouve son choix. Il pense que la danse, c’est pour les libertines, mais pas pour les filles bien. Ada, refusant d’abandonner son rêve, lui tient tête. Pour la punir, son père va voir un houngan, et lui demander de verrouiller le sexe de sa fille têtue. Une bande de jeunes garçons du quartier dont le frère fait partie ont eu vent de l’histoire du verrouillage sexuel de Ada, veulent tenter l’expérience de lever le sortilège en la violant. Son frère est parmi les agresseurs.
«Danser jusqu’à saigner le ciel» est un monologue qui rejoint nos histoires et nos chaînes, raconté par un es- prit tourmenté, aux accents de démence. Une altération abrupte du corps et de l’esprit pour obtenir, en pressant l’âme et les gestes, en les poussant à bout, une poésie qui coule goutte à goutte de l’alambic de la folie pure, celle que nous partageons dans notre humanité froide et sexuée.
C’est une performance complétée par la projection d’un film réalisé par Éléonore Coyette.
 

 


MERCREDI 11 MARS
Théâtre de la Citadelle
18H00
Bernadète Bidaude : POÉSIE

Najoua Darwiche : « CELLE QUI NE SAVAIT PLUS RÊVER » Le Mur du Songe - La Javanaise.
Lou est une enfant des années 80. Génération Y. Chaque nuit, elle se glisse dans le cœur vibrant de la ville, se nourrit de plaisirs éphémères, retrouve sa meute et danse jusqu’au matin.
Dans cette vie nocturne qui bat à 100 à l’heure, quelle place reste-t-il pour le rêve, l’imaginaire et l’accomplissement ?
Mise en scène et collaboration à l’écriture : Anne Marcel. Création Lumière : Guillaume Suzenet - Collaboration sonore : Clément Richard
Co-production et soutiens : Théâtre des Carmes André Benedetto, Le Nombril du Monde, La Cie du Cercle, URFR de Poitou-Charentes 
 
 

 


REPAS 21H
Théâtre de la Citadelle
Bernadète Bidaude : POÉSIE
Hélène Palardy : « Ô JANIS ! » Cie des 3 pas.
Le rock a ses mythes et ses symboles. À 27 ans, Janis Joplin devient une légende.
La chanteuse blanche à la voix noire a laissé une em- prunte durable par sa personnalité complexe, sa voix unique, le don entier d’elle-même à son art, et sa mort tragique.

Hélène Palardy, chanteuse rock et conteuse, met sa voix au service de ce biopic chanté, décalé et intime de Janis. L’occasion de comprendre cette époque et ce qu’elle dit de la nôtre dans un spectacle habité.
Regard extérieur : Myriam Pellicane
Arrangements musicaux : Marc Savev
Partenaires : le Nombril du Monde, le Centre des Arts du Récit en Isère, la Maison du Conte de Chevilly-Larue, URFR de Poitou-Charentes, la FDFR 52, Chiny cité des contes. 
 

JEUDI 12 MARS
Grande salle de réception

18H00
Bernadète Bidaude : POÉSIE 


Anne Deval, Cécile Delhommeau, Aline Hémagi Fernande et Myriam Pellicane
GRANDE SOIRÉE RÉVOLTE ET TRADITIONS – CAUSERIE
Le conte traditionnel ne s’inscrit pas dans un ordre établi : il est amoral, déraisonnable et frondeur. Le mythe, la légende, le conte et la poésie, par la mise en question de la condition et de la destinée humaine, sont au cœur de l’engagement personnel. Le territoire de la tradition orale peut ainsi se révéler être le champ d’une profonde confrontation politique. Les Sistas prendront comme référence leur expérience sur le terrain. De quelle manière et sur quel point la tradition les nourrit ?
De quelle manière et sur quel point la tradition les révolte?
REPAS
21H
Anne Deval, Cécile Delhommeau, Aline Hémagi Fernande et Myriam Pellicane + Sistas
- SUITE : CONTES, CAUSERIE, DÉBAT PUBLIC 
 
 
 

 
VENDREDI 13 MARS
Grande salle de réception
18H00
Bernadète Bidaude : POÉSIE 


KALI 
Ummée Shah
Ummée Shah n’avait pas encore totalement quitté l’enfance quand dans un jeu avec ma sœur, elle l’a invoquée : « Jai Kali Maa ».
C’était de la raillerie et aussi de la provocation face au monothéisme devenu inébranlable à la maison.
Les adultes l’ont rappelée à l’ordre mais le mantra ne quittait plus mes lèvres. Elle a senti monter en elle quelque chose de fort, de très puissant et puis le vertige.
Elle a pris peur.
Kali avait mauvaise réputation avec ses yeux exorbités, sa langue pendue, sa guirlande de têtes humaines et cette peau noire, obscure et troublante comme l’ivresse du néant.
Le temps est passé et elle a fini par l’oublier.
Puis l’âge adulte. Et comme tous les adultes, elle livrait des combats, la plupart perdus d’avance, contre ses démons. Et après chaque bataille, ces démons se multipliaient, se transformaient, changeaient de forme pour mieux la surprendre.
Elle pensait rendre les armes quand elle est revenue : une force étrange dans ses entrailles, une volupté féroce, une colère jouissif. Il fallait détruire, rompre les liens, couper la tête des démons. L’heure était à la transformation et surtout à la libération.
Puis, à nouveau le temps et l’oubli avant de retomber sur la déesse dans les Nouvelles Orientales de Marguerite Yourcenar.
C’était une évidence : Kali serait l’héroïne de sa première création. Le récit d’un féminin sacré baffoué dont la colère et la vengeance sont jouissance . 
 

DEPUIS L'ÉTERNITÉ, quand un enfant pleure, un sein jaillit d'une veste en laine.
Maria, jeune femme rom dans une baraque sur un terrain squatté de la banlieue lyonnaise-Photo et texte Laurence Loutre Barbier
   
Grande salle de réception à la Citadelle du Château : LES HABITANTES de Laurence Loutre Barbier
exposition permanente de photographies de rues
« Elles peuplent, vivent et hantent la rue. Ce sont des filles coriaces qui ont en commun la précarité sociale et la force vive de celles qui par tous les temps foulent le goudron et arpentent la ville. »

 Laurence Loutre Barbier  - création poétique pour SISTAS
Elles peuplent, vivent et hantent la rue. Elles l’habillent, elles l’animent, ce sont des espèces de mauvaises herbes, asters des murailles, filles coriaces la peau sur le goudron, elles nous entourent, nous orientent, forment un sanctuaire, une part sacrée de l’existence, une collection obsessionnelle et remuante. Elles m’habitent depuis longtemps, elles ont en commun la précarité sociale et la force vive de celles qui par tous les temps foulent le goudron, arpentent la ville. 
 

REPAS 21H
Grande salle de réception
Bernadète Bidaude : POÉSIE

Amélie Armao : « JUSTE UNE TRACE » Théâtre de l’Imprévu
Les lavoirs ont depuis leur existence, toujours été des lieux de rassemblement : pour travailler, pour discuter, pour se retrouver ou se cacher. A la réalité quotidienne se mêlent l’imaginaire et la magie des sources, de l’eau faisant ainsi naître des histoires.
Alors, à la tombée de la nuit, dans un lieu hors du temps, se racontent des histoires de ce qu’on ne voit pas ou de ce qu’on ne voit plus : des histoires de vie, des histoires de silhouettes ou de secrets dont les voix font écho au bruit de l’eau... 



SAMEDI 14 MARS
Grande salle de réception 
Soirée privée COVID 19
"Une journée dans la peau d'un homme"
Les Sistas sous la direction de Novella de Giorgi et Aline la Sardine se font Drag King
+ 18H scène ouverte

La conteuse est elle prisonnière de son genre?
Le masculin va t il nous ouvrir des espaces de paroles inédits?
Comment je me sentirais, comment je prendrais la parole en public, comment je marcherais, comment je regarderais les autres et comment les autres me regarderaient si j'étais un homme ?
Si on ne naît pas femme mais on le devient, est-ce qu'on peut devenir un homme ?
Que se cache-t-il derrière la phallocratie, quels sont les codes de la virilité, les astuces du Mâle Alpha ?
Prendre conscience des assignations binaires de genre !
 

 

21H
Grande salle de réception
Bernadète Bidaude : POÉSIE 


Catherine Pierloz : « ANIMALE »
Bondir, gueule retroussée, crocs assoiffés, et savoir que la proie n’a aucune chance. Être dévorée et continuer à voler.
Laisser la sauvagerie galoper sans selle. Péter à la barbe de la civilisation.

Contes pour âmes animales. 
 


DIMANCHE 15 MARS Annulée! covid 19!

RDV dans 2 ans ! mardi 15 mars 2022 au dimanche 20 mars 2022!!

Soirée collective orchestrée
Anne Deval et Cécile Delhommeau
: « LES DÉSENSOMMEILLÉES » 
 
SISTAS 

1 - Amélie Armao (FR) Epinal - Théâtre de l'Imprévu
Conteuse collecteuse et silencieuse, metteure en scène du bitume, chercheuse de trésors invisibles. 


2 - Bernadète Bidaude (FR) Saint Benoist sur mer Conteuse, Auteure, entre collectes et semailles en poésie. 

3 - Swan Blachère (FR) Tourcoing - Cie la Voyageuse Immobile Conteuse nomade, cavalière et amie des musiques du monde. Metteuse en scène, ex-lighteuse, insatiable curieuse. 

4 - Julie Boitte (BE) Bruxelles - Hurlevent Asbl
Conteuse air et métal, victorienne, romantique et absolue. 


5 - Anne Borlée (BE) Buissonville - Renard noire Asbl Conteuse musicienne non citadine, viscérale et émotive. 

6 - Michèle Bouhet (FR) Civray - Cie la Trace Conteuse, chercheuse insatiable et passionnée. 

7 - Pôm Bouvier b (FR) Marseille
Musicienne biscornue, corne électroacoustique, corne expérimentale et plus. 


8 - Najoua Darwiche (FR) Nantes
Conteuse téméraire, Shéhérazade 2.0 et amazone d'aujourd'hui. 


9 - Novella De Giorgi (BE) Bruxelles
Photographe du vivant, programmatrice subversive, féministe anarcho-queer. 


10 - Cécile Delhommeau (FR) Nantes/Bordeaux - Collectif La Grosse Situation Conteuse, autrice, comédienne, collecteuse aventureuse. 

11 - Anne Deval (FR) Marseille - Cie Kta
Conteuse underground parallèle et féministe nouvelle génération. 


12 - Aline Hemagi Fernande (BE) Bruxelles
Conteuse performeuse, féministe nouvelle génération et programmatrice inno- vante. 


13 - Agnès Hollard (FR) Paris
Conteuse Big-Bang, chercheuse-cueilleuse, chuchoteuse, passeuse. 


14 - Christine Horman (BE) Bruxelles - Cie LàOù Conteuse, penseuse de l’intime, femme en chaise roulante. 

15 -Vi Indigaïa (CH) Genève
Conteuse danseuse, tendance psyché délirante, révoltée pacifiste.


16 - Darline Gilles (HT) Port-au-Prince -
Comédienne, autrice de théâtre, journaliste féministe, aventurière passionnée. 

17 - Marion Minotti (FR) Mouthier en Bresse
Conteuse vorace en transhumance à l'affût des transmutations au gré des saisons. 

18 - Annukka Nyyssönen (FR) Mulhouse
Conteuse semi boréale et ouvreuse de portes, fille des lacs et des racines. 


19 - Hélène Palardy (FR) Paris - La Compagnie des 3 Pas
Conteuse et rockeuse lyrique, décalée pour mieux regarder le monde. 


20 - Myriam Pellicane (FR) Lyon - Cie Izidoria Conteuse-démone-du-folklore, nonne-guerrière. 

21 – Catherine Pierloz (BE) Bruxelles -
Conteuse, charpenteuse de récits, traqueuse des tyrannies de l'ego 


SISTA artiste invitée -
Laurence Loutre Barbier (FR) Lyon
Éditrice, croque-mort, photographe et poète à l’air libre en révolution permanente.


ET LES DAMES D’OLÉRON !







 
 



1 commentaire:

  1. merci Bernadette de tes mots en poésie qui nous habillent
    merci Novella de tes photos qui nous retracent.

    michele

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